Et qui dit beau temps et ciel dégagé dit aussi bonnes conditions pour les aurores. Par chance l'activité solaire s'est accordée aux aiguilles de la météo islandaise... première tentative vers Hvalfjördur, à 1h au nord de Reykjavik...

Y'avait de l'idée, mais on peut mieux faire je pense. Et puis cette semaine s'annonce puissante. Déjà, avec la luminosité bien plus longue dans la journée qu'il y a quelques semaines, ça donne des envies de balade post-travail à travers les coins sympas de la capitale. Par exemple, le lac Tjörnin s'avère être un super spot pour la photo. La quiétude du lac sur lequel se reflètent les maisons, clochers et canards ou avions en vol.

Mais, chers amis, tout vient au point à qui sait attendre. Et j'ai attendu. Attendu que L'aurore arrive, celle que l'on espère chaque nuit noire où les étoiles nous narguent, celle que l'on découvre dans les lunettes 3d du centre des aurores, ou sur les cartes postales qu'on envoie à la famille. En plus de devoir être présent au bon moment, il faut, tant qu'à faire, que le cadre ne soit pas vilain. Et ce soir, nous décidons pour la première fois de nous rendre tout au bout de la péninsule de Seltjarnarnes, là où le phare fait refléter son faisceau dans l'écume des vagues paisibles. Et je crois que nous avons bien fait.